Notre rando du mardi nous a donné un contraste vivide : de l’ennui et des frissons ! Notre rando du dimanche nous a laissé près de l’Île des Capucins et nous sommes retournés à Roscanvel pour recommencer la rando où nous l’avons quittée sous la pluie.
Dimanche Mardi
Au début, il semble que nous n’allions pas atteindre l’île aujourd’hui non plus. Cette fois, en revanche, ce n’était pas du mauvais temps mais des soldats. Pendant que nous approchions de l’île, des gens qui marchaient dans l’autre sens nous ont dit que le sentier était fermé à cause des manœuvres militaires et nous avons vu des soldats armés au loin. Ils ont dit aussi qu’il allait rouvrir dans deux heures, donc nous nous sommes dirigés à la place vers la pointe des Espagnols.
Nous avons trouvé qu’il n’y a pas beaucoup de choses à voir entre l’île des Capucins et la pointe des Espagnols. On trouve quelques vues jolies…



mais en général vous marchez le long d’une ligne des bunkers allemands qui vous sépare de la côte. Si vous aimez ce genre de vue, ponctué par les entrées à barreaux, cette rando vous plaira :

C’est vraiment dommage qu’on n’ait pas mis le sentier quelques mètres plus proche de la mer, sur les bunkers. D’où l’ennui…
Finalement nous avons fait demi-tour ; après avoir vu plus de soldats à la pointe de Cornouaille. Puis nous sommes sortis des buissons et la manœuvre militaire est devenue claire (même la raison pour laquelle l’hélicoptère et le bateau de la gendarmerie maritime tournaient autour des kayakistes dans le chenal…) :

Rien ne peut vider un chenal comme un sous-marin et ses escortes… bon, je suppose qu’un porte-avions serait plus impressionnant, mais les Français ne les amarrent pas à Brest.
Même si nous aimons toujours voir des sous-marins, l’île des Capucins était le clou de cette rando. Le sous-marin et les soldats sont partis, et finalement nous pouvions y accéder. Et c’était à ce moment-là que les frissons ont commencé…
C’est une longue descente raide jusqu’à l’île.

M est entré en communication avec sa chèvre de montagne intérieure et il est vite descendu. J n’a pas de chèvre de montagne intérieure, donc elle est descendue beaucoup plus lentement.

La descente valait la peine – les vues en bas sont incontournables.






Bien sûr, il faut encore remonter. Au début, un escalier (certaines marches plus décrépites que les autres)…
et puis un choix – sur les rochers ou le sentier de terre, potentiellement glissant…
Nous avons choisi la terre. M s’est précipité encore, et J a travaillé dur à l’arrière… À la fin, notre rando a eu ces changements d’élévation :

On dirait qu’on tombe d’une falaise, n’est-ce pas ?
Nous nous demandons, après tout ça, pourquoi nous avons trouvé le panneau ci-dessous hier sur notre rando facile à l’Aber et pas à l’île des Capucins ?

Évidemment, il n’y a pas autant d’avocats en France qu’aux États-Unis…
Alors que nous retournions à la voiture, le soleil était parfait pour nous donner une dernière vue de la côte :

En prime une photo de l’île des morts près de Roscanvel, pris du siège passager d’une voiture en marche par la fenêtre du siège conducteur. De temps en temps on a de la chance !

Publié en anglais le 23 octobre 2019